ENTRE MIDI ET DEUX - 2014

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Editions ANTYA

 

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SYNOPSIS

 

Maguy vient de quitter l'Andalousie, où elle était professeur de Français. Elle revient  en France avec ses deux enfants, après dix ans d'absence. Elle renoue avec la vie parisienne, ses amis et entre dans la fonction publique par hasard et par obligation. Son poste ne lui correspond pas mais elle l'accepte à cause des enfants et pour être indépendante.

Maguy pense avoir perdu dix ans de sa vie lorsqu'elle répond  à une offre de poste de Chargée de mission dans le secteur des relations internationales. Sa carrière prend alors un essor inattendu qui la conduira jusqu'au Cabinet d'un ministre. Elle évolue au gré des événements qui ponctuent l'actualité et nous emporte au fil de ses voyages et de ses missions et de sa vie.

A propos du TITRE

 

ENTRE MIDI ET DEUX, c'est le temps de la liberté et de l'amitié. Moment de détente où l'on parle de tout autre chose que du travail.

Ce titre évocateur souligne l'importance de cette coupure entre deux séances de travail . Les collègues se regroupent par affinité, les relations de travail se transforment parfois en amitié.

 

L'ACTUALITE au cœur du ROMAN

Maguy entre au ministère de la Jeunesse et des Sports en 1980 et en repart en 2000. Pendant 20 ans, ce ministère est bercé par les changements de ministres. Dans un ministère aussi influencé par les changements politiques comment ne pas rester neutre ?


 

 

Extraits du roman

 

Au bureau

 

 … Un bureau c’est un microcosme. On y trouve de tout mais surtout des caricatures. De la secrétaire stupide mais aguichante au chef usant de sa superbe, en passant par un tas de scribouillards, intelligents certes, mais dont les compétences n’ont rien à voir avec le travail qui leur est  demandé.  Il  faut  bien  travailler !  Mais  à  la  longue,  ces fonctionnaires sous-employés et asservis finissent par se sentir mal à l’aise aussi bien moralement que physiquement. En contrepartie, il y a de nombreux individus qui se mettent en avant et se font valoir. Malheureusement, ils obtiennent souvent ce qu’ils ont souhaité : de l’avancement et des primes …

 

 

... En quelques mois elle réussit à ranger toutes et tous les collègues suivant une classification bien à elle. Elle avait fait le tri, se classant elle-même dans la catégorie des gens qui préfèrent s’effacer et laisser faire le travail inutile par les carriéristes de tout poil. Elle trouva un certain  plaisir  à  les  voir  s’agiter.  Elle  imagina  alors  qu’elle  se trouvait en haut de la tour Eiffel et regardait cette fourmilière avec émerveillement et … une réelle part de dédain…"

 

Au ministère ceux qui se croient indispensables sont légion.

 

"… La première à éveiller son attention fut une jeune collègue, extirpée de son sud-ouest natal par le hasard des attributions de postes, et dont elle portait l’accent haut et fort. Dès la première année révolue, et bien qu’elle sût qu’aucun poste n’était déclaré vacant dans sa région, elle demanda sa mutation.

La hiérarchie établie par l’administration en ces années 80 voulut qu’elle fût sa voisine de bureau.

Au bout d’un an dans le service, Dominique connaissait tous les tenants et aboutissants de sa charge… et de celle des autres. Logées dans une vaste salle, elles se côtoyaient sans s’apprécier comme deux objets mis par hasard dans cet espace restreint où l’intimité et la discrétion n’étaient pas de mise. Dès qu’un téléphone sonnait, elle écoutait,  essayant  de  deviner  les  questions  afin  d’anticiper  les réponses et de s’immiscer dans la conversation, arrachant volontiers le combiné pour répondre à la place de ses collègues. Cette méthode impressionna Maguy mais ce n’était pas fait pour lui déplaire, ainsi au lieu de fournir des réponses évasives et donner une mauvaise réponse, elle laissait répondre cette collègue. Ça c’était bien pratique ! Cette collègue savait tout de tous, s’organisait pour se mêler de tout. C’est une attitude qui, en général, plaît aux chefs et elle en abusait. Non seulement elle se sentait flattée mais était devenue celle qu’on interrogeait à tout propos lorsque la mémoire du chef faisait défaut. Entretenant avec assiduité son attitude, elle était persuadée qu’elle obtiendrait sa mutation en reconnaissance pour ses performances, pour son intérêt et de son dévouement pour la Nation.

Lorsque l’inévitable refus de mutation arriva, ce fut comme si le Quercy avait été englouti sous une déferlante. Son chagrin ne tarit pas pendant trois jours !

Maguy qui ne parlait pas beaucoup et n’avait aucune affinité avec cette personne, se vit obligée de dire quelque chose pour lui remonter le moral. La prenant à part dans le couloir, elle lui donna le meilleur conseil : « Tu es devenue si indispensable au service qu’ils ne te laisseront jamais partir!».

 

Sa remarque fut suivie d’effet. Cette collègue s’efforça, avec difficulté, d’oublier l’existence de son entourage pour se concentrer sur  son  travail.  Maguy  était  là  pour  lui  rappeler,  par  un  signe convenu, qu’elle ne devait pas se précipiter pour répondre, lui imposant ainsi le silence. Il lui arriva même d’oublier quelque message important et de feindre d’ignorer l’historique d’un dossier qu’elle n’avait pas traité. Son assiduité fut récompensée : n’ayant plus  grande  utilité  dans  ce  service,  elle  obtint  son  changement l’année suivante avec, toutefois, une notation étonnante. Quand on veut vendre son cheval on lui cire les sabots, on lui lisse le poil ! »

 

 

* * * * * * *

 Les événements de 1989

 

Le monde bougeait.

 

A lEst la situation géopolitique évoluait. Au printemps 89, la Hongrie avait ouvert son « rideau de fer ». À la fin de l'été, les Allemands de l'Est se mirent à quitter le pays par centaines, puis par milliers, sous prétexte de vacances en Hongrie où les frontières étaient ouvertes. En trois semaines, 25 000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l'Autriche. À Prague, à Varsovie, des dizaines de milliers d'Allemands de l'Est firent le sge de l'ambassade de RFA. En RDA, la contestation enfla. 20 000 manifestants défilèrent dans les rues de Leipzig le 3 octobre 1989.

 

Mikhaïl Gorbatchev, venu à Berlin-Est pour cébrer le quarantième anniversaire de la naissance de la RDA, indiqua à ses dirigeants que le recours à la répression armée était à exclure. Malgré une tentative de reprise en main par des rénovateurs du Parti communiste, les manifestations continuèrent : un million de manifestants à Berlin-est le 4 novembre, des centaines de milliers dans les autres grandes villes de la RDA.

 

Face à la pression croissante de la population, la direction du SED11 avait publié, le 6 novembre, un projet de loi sur les entrées et sorties du territoire de RDA.  Le but de cette opération consistait à endiguer l'exode de citoyens de RDA.

 

 

Le 9 novembre 1989, peu avant 19h00, à la fin d'une conférence de presse transmise en direct, le secrétaire du comité central, Günter Schabowski, annonça de façon lapidaire l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation pour les sorties du territoire de RDA. Il présenta par anticipation le nouveau régime des visas. Il expliqua aux journalistes, surpris, que des erreurs de mise au point du texte avaient abouti à des autorisations de sortie non définitive du territoire mais que les citoyens de RDA pouvaient désormais obtenir sans justifier de motivations particulières. Lesdits visas seraient octroyés sans délai d'attente et leur entrée en vigueur serait, à sa connaissance "immédiate".

 

Aussitôt, de plus en plus de Berlinois de l'Est affluèrent aux postes-frontières de la ville pour obtenir un visa de sortie à effet immédiat. Les gardes-frontières, qui n'avaient encore reçu aucune consigne, restèrent perplexes.

 

Confrontés à une pression croissante, les gardes-frontières laissèrent transiter les premiers citoyens de Berlin-est à l'Ouest vers 21h20. Vers 23h30 laffluence était telle que le responsable du service des passeports du poste-frontière, qui n'avait toujours reçu aucune consigne, décida d'ouvrir les barrres définitivement. Près de 20.000 personnes franchirent alors le pont sebrücke au cours de l'heure qui suivit. Au cours de la soirée, les autres postes-frontières de la ville furent ouverts.

 

 

Le mur de Berlin était tombé en cette nuit du 9 novembre 1989.

 

 

* * * * * 

Implication de la France dans le processus de démocratisation des pays de l'Est après la chute du mur de Berlin

 

France - Roumanie

 

Conséquence positive des événements de décembre 1989, la Roumanie séveilla à la démocratie. Les instances chargées de la Jeunesse firent savoir, par le biais du ministère des Affaires Etrangères,  quelles souhaitaienrencontrer leurhomologues français car elles entrevoyaient la création future dassociations de jeunesse.

 

 

Au mois davril 93, le premier partenariat avec la Roumanie eut lieu à Paris. Cétait plus une prise de contact avec les autorités roumaines. Le minisre de la Jeunesse roumaine était très friand des connaissances des autres pays européens en matière de jeunesse. Les quelques organismes qui sdédiaient aux problèmes de jeunesse étaient dirigées par les membres de lancien régime. Léconomie et la gestion à partie double navaient pas eu cours pendant les 40 ans de la dictaturde Ceaescu. La page étant  tournée, les Roumains cherchaient un modèle et se tournaient vers la France afin de gérer leurs établissements sur le modèle des associations loi 1901. Cette premrréuniopermit toutefois  dmettre  en  œuvrune coopération qui consistait à recevoir des experts roumains au sein des associations françaises afin quils sinspirent de leur fonctionnement. Ces premres mesures furent inscrites au protocole...

 

* * * * *

 

La vie au sein du Cabinet d'un Ministre 1994

 

Les réunions de Cabinet se tenaient le mercredi matin. Un climat chaleureux et amical bien que sérieux régnait pendant la premre partie de ces réunions, Michèle Alliot-Marie (MAM) ny assistait pas. Elle était retenue à lElysée par le Conseil des Ministres. Vers 11 h 30 on entendait la porte du bureau de MAM se refermer, elle allait arriver dans les minutes suivantes. Selon la force du "claquage de porte" on pouvait imaginer le climat du Conseil des Ministres. Mitterrand nétait pas facile, MAM avait un fichu caracre et était toujours prête à faire connaître son désaccord mais Balladur visiblement lempêchait de sexprimer librement, ce qui la rendait furieuse ! Sa core rentrée influait sur son humeur et, de ce fait, la seconde partie des réunions de Cabinet était parfois tumultueuse.

 

A peine le temps de poser ses affaires et elle entrait dans la salle. Comme des enfants bien élevés, tout le monde se levait à son arrivée, par respect, la vieille école, quoi ! Puis elle faisait un tour de table où chaque membre du Cabinet sexprimait à tour de le. Avec MAM, ifallait être rapide et concis même sil sagissait dexplications demandant des détails, elle avait horreur des circonlocutions, des hésitations, des incertitudes, de la lenteur, des « il faudrait que… ». Il lui fallait du concret, de laction, de limmédiat, des résultats. MAM  avait  une  mémoire étonnante et  sannote elle  pouvait srappeler du contenu dun dossier  anciede  plusieurs  mois,  de  lévolution du  dossierdes termes exacts de la réponse qui y avait été apportée et quelle avait signée. Il était fréquent que lun ou lautre des Conseillers techniques essuie un reproche, une critique en pleine assemblée, elle voulait un travail irréprochable. Par ailleurs, c'était une personne d’un grand charisme, drôle en société, ayant toujours une fine anecdote pour faire rire et détendre latmosphère.

 

 

RESSEMBLANCES MARQUANTES ENTRE LES AVENTURES DE

 

LA PROTAGONISTE ET LA VIE RÉELLE DE L'AUTEUR

 

 

 

Françoise HAFFRAY part en mission en ROUMANIE avec une délégation française du Ministère des Affaires étrangères en 1994 au cours de laquelle elle est présentée à Alexandru MIRONOV, alors ministre de la Jeunesse de ce pays.

 

Elle retrouvera MIRONOF en URUGAY lors de la VIIème conférence des Ministres de la Jeunesse des pays latino-américains où elle représentait la France.

 

 

          Photo : Alexandru MIRONOV

 

Mission en Roumanie 1993

 

"… Dès leur arrivée au ministère roumain, ils furent reçus par leurs homologues très chaleureusement. Les Roumains ont du sang latin dans les veines et malgré les multiples invasions venues des pays slaves, ils ont gardé le charisme latin bien ancré dans leur mémoire génétique.  Un déjeuner de bienvenue avait été organisé en présence du  Ministre roumain  de  la  Jeunesse  et  des  Sports.  Alexandru MIRONOV avait été nommé depuis peu dans le nouveau gouvernement, suite aux élections démocratiques de 1992. En plus d’être ministre de la Jeunesse et des Sports, il était écrivain de science-fiction. C’était un homme simple qui parlait un français sans accent. Il avait de nombreuses  idées  avant-gardistes et  voyait  déjà  la  Roumanie entrer dans l'UE. 

Ses collaboratrices confièrent à Maguy qu’il comprenait si rapidement qu’il finissait les phrases avant même qu’elles ne les aient terminées. Le fait de parler en français ou tout simplement sa bonne éducation l’avait empêché de faire de même, lors de leurs échanges verbaux.

 

 

Maguy voyage de par le monde, Françoise HAFFRAY aussi.

 

Les descriptions géographiques, historiques et géopolitiques sont les témoignages d'une époque précise (1980-2010).

 

Voici les pays évoqués dans ce roman :

 

L'ANDALOUSIE 

 

 

Françoise HAFFRAY a vécu en Andalousie pendant une longue période. Elle fut Professeur de français - langue étrangère - dans un collège d'Etat de la province de Malaga.

 

Elle invente une vie à Maguy dont certains passages sont calqués sur son expérience personnelle, ce qui donne à son récit plus d'authenticité.

 

 

CHYPRE

ARGENTINE - Buenos Aires

 

(Extrait du roman ENTRE MIDI ET DEUX page 169) 

 

"...Buenos Aires est une ville gigantesque de 300 km² (trois fois la surface de Paris intra-muros.

L'architecture rappelle celle de Madrid mais aussi Paris avec quelques immeubles haussmanniens et New-York avec ses buildings. Une avenue, large de 10 voies de circulation partage la ville et conduit vers la Plaza de Mayo tristement célèbre par les manifestations des "Mères de la Place de Mai" (devenues grands-mères en 1994) qui cherchent encore leur progéniture.  

 

Sous la dictature, des jeunes gens et des jeunes filles en âges de procréer étaient arrêtées. Les filles, emprisonnées dans des casernements, étaient violées par les militaires et, une fois quelles avaient accouché, disparaissaient à jamais. Ces victimes étaient des étudiants ou  étudiantes, des  syndicalistes, des  idéalistes épris  de justice  sociale,  des  opposants  au  régime.  Lenfant,  né  de  cette violente union, était alors pladans la famille dun militaire qui lui donnait une « éducation ciblée ». En enlevant la jeunesse on effaçait le passé et on assurait lavenir en endoctrinant les futurs citoyens...

 

...En 1994, on parlait encore des regroupements de ces femmes, en chuchotant.Onze ans après la fin de la dictature, on avait encore peur de représailles... "

  

 PHOTOS D'ARCHIVES / MANIFESTATIONS DES

 

"MERES DE LA PLACE DE MAI" AVEC UNE COUCHE  DE BEBE SUR LA TETE

 

 

P 171

...un parc où certains ficus mesuraient 5 mètres de diamètre, les branches latérales étaient soutenues par des tuteurs...

 

Scène de la vie courante :

 

Plusieurs carcasses de boeuf grillent autour d'un brasier placé au centre de la salle du restaurant.

 

P 171

Le spectacle de tango est organisé par des danseurs professionnels mais il n'est pas rare de voir des inconnus sortir de la foule pour danser avec eux.


URUGUAY : Punta del Este et environs

 

A gauche, maison conçue et construite par

Carlos PAEZ VILARO 1923-2014 à Punta Ballena.

Cette construction fut évolutive pendant de longues années où l'artiste agrandit l'édifice au gré de sa fantaisie et pour le plaisir d'y accueillir ses amis.

 

Carlos PAEZ VILARO fut peintre, céramiste, sculpteur, écrivain, musicien et constructeur.

 

 Cette maison originale fut transformée partiellement en hôtel en 1997. Depuis le décès de l'artiste, l'hôtel s'est étendu sur l'ensemble de l'édifice.

El Puente de la Barra. C’est un double pont qui rejoint deux îlots de la ville. Il n’est pas plat et présente deux bosses, d’où   l’appellation locale de  « pont ondulé ».

dominant el Cabo de la Ballena et enfouie en partie dans le sable, une oeuvre monumentale de Carlos PAEZ VILADO représendant les cinq doigts d'une main ouverte. (P168)

 


Voyage à ATHENES 

 

Partir en mission ne permet pas  de s'attarder sur les beautés architecturales.

Bien que reçus dans les meilleurs hôtels, les hôtes  oublient parfois d'inscrire au programme une visite culturelle.

Extrait page 112 :

" Maguy trouva que ce genre de voyage avait quelque chose de frustrant : dAthènes, elle navait vu que les bouchons et des réunions interminables en sous- sol pendant trois jours."

 

Mais saisir l'occasion d'un tel déplacement pour prolonger le séjour en voyage privé est toujours possible.

 

DELPHES

Cette pierre phallique est appelée 

" Le Nombril du Monde "

 

Musée archéologique de DELPHES

l'Aurige

Statue en bronze, yeux d'onyx

 


Athènes vue du restaurant panoramique

Le port du Pirée

Bateau de croisière arrivant

au port du Pirée


ATHENES - Hôtel Grande Bretagne - Vasileos Georgiou A 1

face à la Place Syntagma et du Parlement

Voici ce que dit Maguy au chapitre 23 : 

 

" Les réunions, les voyages, les réceptions, faisaient partie intégrante de la vie de Maguy. Le rythme en était soutenu mais elle aimait cette effervescence, elle ne sentait pas la fatigue et elle se complaisait dans livresse du faste qui entourait soactivité professionnelle."

 

* * * * *

 

 

ITALIE 

BARI - Région des POUILLES- ALBELOBELLO - 

BARI, capitale de la région de POUILLES

 

 

ALBEROBELLO

 

Ce qu'en dit Maguy (page 95)

 

" ... ils emmenèrent la délégation française dans un village étrange, Alberobello à une cinquantaine de km de Bari, dont les maisons appelées trulli sont faites de pierres avec des toits de forme conique couverts de lauses calcaires plates ramassées dans les champs voisins. Plus de 1500 maisons  typiquesregroupées sur  deux  quartiers  sont  construites ainsi. Elles nont que peu d’ouvertures et gardent la frcheur tant appréciée  sous  ces  latitudes  et  donnent  sur  des  rues  étroitestortueuses  et   empierrées.  Les   deux  quartiers  sont  classés  apatrimoine mondial de lUNESCO."

 

 

La GALICE 

 

extrait du roman ENTRE MIDI ET DEUX (page 140)

 

"...La Galice présente de nombreuses similitudes avec notre Bretagne : la côte nord ressemble aux côtes rocheuses des Côtes d’Armor, les côtes ouest sont festonnées de  «rias »  semblables aux « abers » que l’on trouve dans le Finistère nord. « Finisterre : Cabo Fistrera », c’est également l’appellation de la pointe la plus occidentale de la Galice. La Bretagne et la Galice ont été occupées par les Celtes, ceux qui vinrent d’Irlande atteignirent la Galice vers 410 et la petite Bretagne du 4ème au 6ème siècle (la Gaule était alors envahie par les Romains). Les maisons côtières sont construites avec des blocs de granit, l’instrument de musique, la gaïta, c’est notre cornemuse. Orense est jumelée avec Quimper."

 

SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE - les chemins de pélérinage

  

(page 141) En 1139 parut le premier guide de la Route de Compostelle, œuvre du pèlerin Aymeric Picaud. Il y décrit son tracé exact depuis Roncevaux jusqu'à Compostelle et précise les installations et équipements à la disposition des pèlerins. Tout y était indiqué : la qualité et le prix des auberges et des lieux de repos (parfois juste une paillasse ou une grange à foin), la dangerosité de la route, la distance à parcourir, les curiosités à découvrir, le descriptif du Portique de la Gloire (porte principale de la cathédrale de Santiago de Compostela). Le premier guide touristique, en quelque sorte !"

 

 

extrait de roman ENTRE MIDI ET DEUX  -  Page 142 

 

"...La coquille était bien utile aux pèlerins, elle servait pour boire aux fontaines, couper les aliments avec son bord dentelé ou en guise de sébile pour mendier. Les autres emblèmes distinctifs étaient: une calebasse séchée qui leur servait de gourde et quils attachaient à un grand bâton de pèlerin, le bourdon."

 

"...La cathédrale de Compostelle est immense avec ses 97 mètres de longueur. Haute de 37 mètres, elle présente la particularité d’avoir un étage où les pèlerins pouvaient dormir..."

 

"...Compte tenu de l’odeur que dégageaient les Jacquets en fin de parcours, chaque matin, avant l’office, on désinfectait le lieu à l’aide d’un encensoir géant dans lequel on faisait brûler des herbes aromatiques mélangées à l’encens..." 

 

"...Il faut la force de 8 hommes pour  pousser l’encensoir (1,60  m  de  haut,  85  kg)  et  lui  donner l’impulsion  nécessaire  aux   mouvements  de   balancement  puis, lorsque celui-ci atteint presque l’horizontal, les hommes se retirent et le laisse se balancer de part et d’autre du transept jusqu’à son immobilisation. .."


L'ANDALOUSIE 

 

MALAGA  - SEVILLA

 

 

 “Quien no ha visto Sevilla no ha visto maravilla


MARGOT MOLINA

 

Margot fut une de mes élèves lorsque j'étais professeur de français dans le village qui borde l'aéroport de MALAGA et qui est devenu, au fil du temps, quartier intégral de MALAGA. Je l'ai connu lorsqu'elle avait une quinzaine d'années et j'ai suivi sa brillante carrière depuis ces débuts en tant que JOURNALISTE pigiste puis totulaire, spécialiste des événements culturels au journal EL PAIS de Sevilla.

 

Je ne pouvais pas omettre de parler de cette jeune femme dynamique et talentueuse dans les passages de mon roman ENTRE MIDI ET DEUX, lorsque la protagoniste, Maguy Sanchez, évoque les souvenirs de sa vie passée qui, en l'occurrence, sont les miens.

 

                                                                                                                       Françoise HAFFRAY

 

Extraits du roman ENTRE MIDI ET DEUX retraçant la vie de l'auteur en ANDALOUSIE : 

 

Retour au pays en 1985 - descriptif de la vie en Andalousie dans les années 1970

 

"...Elle revit avec joie... quelques jeunes à qui elle avait dispensé ses cours. Margot se préparait à être journaliste, Loli avait choisi de devenir professeur de Français, Carmen faisait des études de droit et Conchi de médecine. Maguy se sentait fre du succès de ces jeunes filles. Elle avait usé de son influence et de sa notoriété, lorsquelle était professeur de Français, pour persuader leurs parents de les laisser aller au lycée. Au village il y avait deux établissements scolaires qui allait jusquen troisième. Pour aller au lycée il fallait aller à Malaga à 12 km et prendre le car. Il était de coutume de laisser les garçons continuer leurs études même sils nétaient pas capables de suivre. Quant aux filles, même les plus intelligentes, elles finissaient le collège et étaient reléguées aux tâches ménagères pour aider leur mère qui nen pouvaient plus après maintes grossesses

 

Maguy était allée voir leurs parents, avait parlementé, évoqué les difficultés du monde à venir sans jamais parler de lindépendance de la femme. Elle les avait convaincus de laisser leurs filles continuer leurs études.

 

 

Aux filles, elle parlait dindépendance et de liberpar le travail. Elle leur disait quelles devaient se réaliser par elles-mêmes, ne pas vivre dans lombre de leur époux, ne pas être seulement la femme de monsieur X. Elle aborda la sexualité, sujet tabou. Elle leur parla de la contraception qui, dans les années 70 était interdite en Espagne. Elle leur fit prendre conscience quelles étaient libres davoir ou non un enfant et quelles seules  étaient  responsables de  leur  corps.  Les leçons avaient donc porté leurs fruits !..."

 


 

QUELS SONT LES PERSONNAGES HISTORIQUES OU POLITIQUES QUE MAGUY REFERENCE DANS LE ROMAN DE SA VIE ?

 

DE GAULLE

Michèle ALLIOT-MARIE

 

MAM

Michèle et son père, Bernard MARIE

 

 

Chirac avec MAM en 1995

Michèle ALLIOT-MARIE en 2017


12 NOVEMBRE 1994

 

MAM avait prévu d’aller soutenir son candidat préféré. La veille vers 17 h, comme chaque vendredi après-midi, elle fit transmettre son emploi du temps41 du week-end aux services du Premier ministre. Balladur en prit aussitôt connaissance. A 18 heures, alors que MAM s’apprêtait  à  sortir,  elle  reçut  un  coup  de  téléphone  d’Edouard Balladur en personne qui l’invitait à Chamonix (dont il était Maire)

«  pour assister à une démonstration de secours en montagne et pour discuter du stade de France… ».

Cette invitation valait ordre et elle ne put faire autrement que de s’y rendre. Le  samedi matin,  la  presse locale  s’empressa  de  couvrir l’événement. Un journaliste interrogea MAM sur son choix, elle répondit : « le Premier ministre m’a demandé de l’accompagner sur une opération concernant la sécurité en montagne », le journaliste insista alors et lui demanda « Vous préférez être ici, qu’à Paris ? » Elle répondit agacée : « Ecoutez, je suis Ministre du Gouvernement, lorsque le Premier ministre me demande d’être là, je suis là !42 ». Elle tiendra le même discours lorsque la presse l’attendra à sa descente d’avion à Orly, le dimanche soir. (Extrait pages 184-185)

 

Vidéo à visionner...

 

Jacques CHIRAC

 

Maire de Paris de 1977  à 1995

 

Il est élu Président de la République le 7 mai 1995.

 

 

 

 

Jacques GODFRAIN (page 107

 

 

THEMES ABORDES

 

L'AMITIÉ - LA DÉPRESSION - LA FONCTION PUBLIQUE  : promotion, concours, avancements,    - INJUSTICE - PASSE DROITS - FRANC-MACONNERIE - STADE DE FRANCE - CANCER - PROTOCOLE INTERNATIONAL - LIBERTÉ - RÉVOLTE - l'AMOUR - LE DIVORCE - LES DÉBUTS DE LA MICRO-INFORMATIQUE - LA HIÉRARCHIE - LA COUTURE - L'AMOUR FILIAL - LA MÉDISANCE - LES RÉGIMES TOTALITAIRES - LA CHUTE DU MUR DE BERLIN  - LA POLITIQUE - L'ENGAGEMENT - UN CABINET MINISTERIEL - LA MORT -  l'OBJECTION DE CONSCIENCE - LA GUERRE DU GOLFE - LES ASSOCIATIONS 1901 - LES CHÉFAILLONS et LES VRAIS CHEFS - ETRE FONCTIONNAIRE - REPAS A L'AMBASSADE - MISSIONS A L'ÉTRANGER - LE MINISTÉRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS et LES MINISTRES SUCCESSIFS (1980 - 2010) - LA BAULE, HISTOIRE DE LA VILLE - LA VIE PARISIENNE -  

 

 

 

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